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un peu de tout et beaucoup de rien
15 décembre 2007

Art. 87 : Gary Moore - Parisienne Walkways

Gary Moore - Parisienne Walkways


En bref

  • Guitariste, chanteur, compositeur irlandais né en 1952
  • Guitare préférée: Gibson Les Paul
  • Il à d'ailleur son modele "maison"

Robert William Gary Moore est né le le 4 avril 1952 à Belfast, en Irlande

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Issu d'un milieu musical; son père était organisateur de concerts; Gary se tourne naturellement vers la guitare électrique à l'âge de 11 ans, passionné par Eric Clapton, John Mayall et ses Bluesbreakers.

A 16 ans, il forme déjà son premier groupe avec des copains de classe: "Granny's intentions". Mais, celui-ci ne dure qu'un temps et laisse rapidement place à un groupe semi-professionnel, "Skid Row" qui se compose de Noel Bridgeman aux percus, Brendan Shields à la basse, et Phil Lynott au chant.

Le groupe sera réduit en trio, un an plus tard, après le départ du chanteur parti former son propre groupe "Thin Lizzy". Malgré tout, Skid Row, avec son registre blues-rock, réussit une percée non négligeable à Belfast, et signe un contrat à Londres en 1970.

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Peu de temps avant, Peter Green, qui avait vu Gary sur scène, lui avait déjà prédit une ascencion fulgurante.

La même anée, le trio sort son 1er CD, "Skid Row", puis "34 hours" en 1971. Le succès n'étant malheureusement pas au rendez-vous, Gary dissout le groupe. Il fait alors un passage rapide par le folk-rock au sein des "Dr Strangely Strange", avant de mettre en place en 73 sa nouvelle formation, le "Gary Moore Band" qui aura l'honneur de faire la première partie du "Allman Brothers Band".

Malgré tout, le groupe ne sortira qu'un seul et unique album: "The Grinding Stone" dans lequel Gary s'illustre déjà comme un soliste hors-pair, mais sans trouver son public.

En 1974, son ami Phil Lynott lui propose de remplacer provisoirement Eric Bell, le guitariste de Thin Lizzy. Gary enregistre ainsi "Night Life". Les mois qui suivront seront peu prolifiques, puisque Gary joue le guitariste de session pendant plus d'un an avant de rejoindre enfin, en 1975, un autre groupe: "Colloseum II". Sous son impulsion, le groupe, qui était orienté jazz-rock, va rapidement passer au hard-rock. Gary en profitera pour perfectionner sa technique d'improvisation et gravera les albums "Strange New Flesh" (75) et "Electric Savage" (76).

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En janvier 77, il retourne auprès de Thin Lizzy, cette fois encore par intérim, pour remplacer Brian Robertson lors de la tournée aux USA. Son travail achevé, il revient logiquement à ses obligations et enregistre en mai son ultime CD avec Colloseum II: "Wardance".

En 1978, tandis que Robertson s'en va définitivement, Gary réintègre Thin Lizzy, mais comme membre officiel. Il y enregistre l'album "Black rose". Après le projet avorté d'un groupe de punk-rock (avec son ami Lynott) nommé "Greedies", Gary se concentre finalement sur un 1er album solo qui sortira l'année suivante: "Back On The Streets". Ce disque lui vaudra enfin la reconnaissance grâce à son tout premier hit-single: Parisienne Walkways qui se classera 8ème des charts britanniques et qui a la particularité de laisser chanter Phil Lynott car Gary, à cette époque, n'est pas encore sûr de sa voix.

A cette même prériode, Gary part, d'un commun accord, en tournée avec Thin Lizzy. Son voyage s'arrêtera cependant à Los Angeles où il s'installe pour former un nouveau groupe de hard-rock: "G-Force" avec Tony Newton au micro. L'album du même nom sortira en 1980, suivi d'une courte tournée dans l'ouest des Etats-Unis. Malheureusement, faute de succès probant, Gary dissout de nouveau. Il part alors jouer quelques mois au sein du "Greg Lake Band" avant de retenter l'aventure en solo...

En 1982, plus motivé que jamais, il sort son album de hard-rock "Corridors of power" avec entre autre membre, Ian Paice, l'ex-batteur de Deep Purple.

En 1984, il réalise le single Hold on to live sur lequel il chante lui même pour la première fois. Après maints remaniements de sa formation, il continue avec l'album "Victims Of The Future" qui comprend le titre Empty rooms, puis le live "We want Moore!".

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En 1985, il sort un 2ème single en collaboration avec Lynott: Out in the fields qui atteint le top 5 des singles au Royaume-Uni et fait aussitôt figure de classique dans sa carrière. Accompagné de nouveaux membres dont Glenn Hughes, ex-bassiste de Deep Purple, il sort successivement "Run For Cover" et "Rockin' Every Night" (enregistré au Japon) qui contient le single Over the hills and far away.

Mais c'est en 1987 que Gary sort enfin de l'ombre avec "Wild Frontier" qui reste son plus grand succès dans les 80's. Il y tente avec un certain talent une fusion entre "power-rock" et musique celte. Ce CD contient par ailleurs le single Johnny boy en hommage à Phil Lynott décédé un an plus tôt. Aussitôt après avoir publié le single Take a little time, il enchaîne avec "After The War" qui se veut comme la suite logique de "Wild Frontier", accompagné d'invités comme Ozzy Osbourne.

Contre toute attente, Gary rejette ensuite le hard-rock pour revenir à la musique de sa jeunesse: le blues. L'album "Still Got The Blues" (90) est un immense succès. Gary semble avoir trouvé sa voie en jouant avec des références comme Albert Collins ou Albert King. L'album s'écoulera à plus de trois millions de copies dans le monde.

L'artiste passe l'année suivante entre les USA et Paris, préparant activement la suite: "After Hours" (92) qui s'inscrit toujours dans le blues, mais cette fois-ci avec des cuivres et la présence du roi en personne: B.B. King.

Fort de son succès, il revient jouer quelques dates en Angleterre à l'occasion du "National Music Day", partageant l'affiche avec d'autres stars dont Mick Jagger.

En 1993, il participe au "Tribute to Muddy Waters" puis enregistre une version actualisée d'un de ses classiques: Parisienne Walkways '93 qu'on retrouve d'ailleurs sur le CD "Blues Alive". La même année, Gary est également invité lors du 50ème anniversaire de Jack Bruce, à la suite duquel il l'accompagnera sur scène puis sur l'album "Cities of the heart".

En 1994, il réunit enfin Ginger Baker et reforme le trio "Cream" version "BBM" le temps de l'album "Around The Next Dream". Puis vient la compilation "Ballads And Blues" qui regroupe tous ses succès blues et slows. Toujours dans le blues, il sort "Blues For Greeny" en hommage à son idole et ami Peter Green qui lui avait offert, à la fin des 70's, sa Les Paul Standard '59 avec laquelle il s'était fait connaître.

Alors que le public commençait à s'habituer au Gary "bluesman", l'artiste change radicalement de direction musicale, s'orientant vers un rock mainstream teinté de rythmes jungle.

L'album "Dark Days In Paradise" sort en 1997, suivi d'une tournée européenne. Toujours dans la veine "technoïsante", il sort "A Different Beat" (99) qui contient entre autre le titre Fatboy en référence à Fatboy Slim.

En 2001, Gary revient à ses premières amours musicales avec son album "Back To The Blues".

 

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Commentaires
un peu de tout et beaucoup de rien
  • Un florilège de beaucoup de petites choses qui finirons par faire de grands moments..... un max de sujets en un mot : un joyeux bordel (ok ça fait trois mots mais bon on vas pas chipoter lollll)
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