Art. 64 : IKEBANA
L’Ikebana, qui est d’origine chinoise, est apparu au Japon en même temps que le bouddhisme vers l’an 600 : l’ambassadeur Omo No Imoko à son retour de Chine, consacra toute la fin de sa vie à orner l’autel de Bouddha avec des fleurs et des feuillages.
Au XIV° siècle, dans les monastères, les grands maîtres de la cérémonie du thé pratiquent l’art floral. Dans les maisons, une alcôve dénommée « Tokonoma », place d’honneur du logis, fut réservée à cet effet, : on y place également d’autres objets.
Au XVIII° siècle, l’Ikebana devint un art en soi et non une pratique religieuse. Toutes les classes sociales purent pratiquer cet art.
Aujourd’hui, il y a de nombreuses écoles d’Ikebana et chacune possède ses propres règles et ses propres techniques d’arrangements . Toutes s’attachent à la perfection des lignes, à l’harmonie des couleurs, à l’espace et à la forme. Le naturel est également important car l’Ikebana symbolise la nature sous tous ses aspects, du pin majestueux au plus simple brin d’herbe.